Éloi (chanteuse)

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ELOI
Surnom Éloi
Nom de naissance Eloïse Leau
Naissance
Paris
Activité principale

musicienne chanteuse-autrice-compositrice

productrice
Genre musical synthpop, hyperpop, post-pop, electro punk, techno, rap, pop, drum and bass
Années actives depuis 2020
Labels

Novembre Eternel

Nadsat

ELOI, parfois orthographié Éloi, de son vrai nom Éloïse Leau[1], est une musicienne et chanteuse-autrice-compositrice française originaire de Montrouge[2]. Sa musique mêle plusieurs genres, rock, techno, pop[3] ou rap[2]. Parfois qualifiée de post-pop[4] ou d'hyperpop, ce dernier terme ne lui plait cependant pas, considérant son style comme bien défini mais hybride, inspiré de synthpop, electro punk et drum and bass[5],[6].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Éloïse Leau nait à Paris[7] en 1998 d’un père auteur-compositeur-interprète (notamment pour Marie Laforêt) et d’une mère productrice de cinéma[2],[8]. Baignée dans cet univers artistique, sa famille lui fait découvrir Claude Nougaro[2] et elle est initialement portée par une formation classique au piano, appréciant particulièrement Claude Debussy ou Frédéric Chopin[5].

Elle vit une adolescence en rupture[9], au gré de fugues[2],[8]et de passages en internat[10]. Elle arrête le piano[11], se met au skate et s'intéresse au rap, genre pour lequel elle commence à écrire[2]. Ses influences s'élargissent alors, elle écoute Rebeka Warrior des groupes Sexy Sushi, Mansfield.TYA et Kompromat, qu'elle définira plus tard comme une influence majeure[6]. Elle écoute de nouveaux genres comme le rock avec The Cure, le gabber[12], la musique électronique avec Odezenne[12] mais surtout le rap, assistant notamment à un concert d'ASAP Mob[3]. C'est lors de ce dernier qu'elle rencontre un groupe auquel elle se joint et pour lequel elle écrit des textes[8]. Alors qu'elle se forme sur Logic Pro, elle forme un premier duo, Criskat Palace, pendant 3 ans avec son ami Léo Peyront[13]. Elle publie alors sur Soundcloud où elle s'estime comme une artiste niche[8].

Depuis 2020: Carrière solo[modifier | modifier le code]

Les choses s’apaisent en 2020 alors que commencent ses études, d'abord aux Arts Décoratifs puis aux Beaux-Arts[13], voie dans laquelle sa famille la soutient[9]. Elle entame alors des productions solo qu'elle publie sur Soundcloud, initialement destinées à un cercle restreint[4]. C'est ainsi que sort son premier EP, Acedia, pendant le confinement[2]. La production est décrite comme minimal wave et influencée par Rebeka Warrior[10],[13].

En 2022, elle sort sa première chanson très remarquée[13], jtm de ouf, reprise de Je t'aime de ouf par Wedjene. Le titre est jugé plus emo et moins édulcoré que l'original[2],[14]. Peu après, le morceau sort sur un EP, Pyrale, avec un autre titre notable, Soleil Mort, dont les paroles sont saluées[15].

Elle sort son premier album, Dernier Orage, en 2023. Elle y collabore notamment avec son amie Mia Mongiello (Choribaby) qui y apporte sa voix et la guitare[13]. La presse dépeint l'album comme stimulant[7], énergique[13] et évoquant la vitesse[16] bien qu'il soit aussi considéré moins offensif que les précédents[12]. La thématique de la transition (particulièrement entre l'adolescence et l'age adulte[9]) est également relevée[1].

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Stéphane Davet, « « Dernier Orage », la houle sentimentale de la chanteuse Eloi », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  2. a b c d e f g et h Mathilde Serrell, « Eloi, chanteuse sous influences de Nougaro à Sexy Sushi », sur France Inter, (consulté le )
  3. a et b Lolita Mang, « ELOI, la chanteuse que tout le monde écoutera en 2024 », sur Vogue France, Paris, Condé Nast, (consulté le )
  4. a et b Marie Klock, « Eloi : «J’ai cherché à devenir cool de façon un peu chaotique» », sur Libération, (consulté le )
  5. a et b Invitée : Eloi, l’artiste hybride prometteuse de la scène française [Production de télévision], Yann Barthès, dans Quotidien sur TF1 (, 6:40 minutes) Paris : Bangumi. Consulté le .
  6. a et b ELOI - Basique, les sessions [Production de télévision], Julien Faustino, dans Basique, les sessions sur France 4 (, 13:53 minutes) Paris : Morgane - France Télévisions Distribution. Consulté le .
  7. a et b Fabrice Pliskin, « « Dernier Orage » : Eloi met ses émois en musique » Accès payant, sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
  8. a b c et d Alice Butterlin, « Avec Eloi, la musique de chambre d'ado ne s'est jamais aussi bien portée », sur Noisey (Vice), (consulté le )
  9. a b et c Maxime Delcourt, « Rencontre avec Eloi, la chanteuse préférée du monde d’après », sur Jack (Canal+), (consulté le )
  10. a et b Simon Clair, « Éloi, le tourbillon pop qu’on a dans la peau », sur TROISCOULEURS, mk2, (consulté le )
  11. Leslie, « « La tête dans le caisson, le cœur plein de questions » : rencontre avec ELOI », sur Friction Magazine, (consulté le )
  12. a b et c Guillaume Scheunders, « Rencontre avec ELOI, l'exaltante révélation hyperpop », sur Jam, RTBF, (consulté le )
  13. a b c d e et f Théo Dubreuil, « Éloi balaye tout sur son passage avec le radical “Dernier Orage” » Accès payant, sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  14. Sasha Abgral, « "L'écriture, ça a été très salvateur pour moi" : Eloi en interview sur Tsugi Radio », sur Tsugi, (consulté le )
  15. Tsugi, « La tête dans le caisson, le cœur plein de questions. Les teufeurs que nous sommes ne se sont toujours pas complètement remis de ce refrain... », sur Instagram, (consulté le )
  16. Arotiana Razafimanantsoa, « ELOI se décharge dans un Dernier Orage », sur La Vague Parallèle, (consulté le )